Roberts Projects présente « Singular duality : Me can make we », une exposition de l’artiste Amoako Boafo comprenant de nouvelles œuvres de grande envergure qui étudient la pression des univers intérieurs et extérieurs, ainsi que les subtilités de l’ombre et de la lumière.
L’exposition « Singular duality : Me can make we » est ouverte jusqu’au 06 novembre 2021 au Roberts Projects de Culver City au États-Unis. Cette exposition de l’artiste Amoako Boafo amplifie son œuvre en abordant et en observant la négritude, tout en présentant d’énormes nouveaux sujets.
Disposées à un carrefour urgent entre la méthode de figuration vantée par l’artiste et l’amélioration d’un langage visuel, complexe, ces nouvelles compositions sublimes présentent l’ombre du sujet.
Sur le double associé à ce point isolé, les personnages de Amoako Boafo sont cryptiquement combinés avec leurs ombres. Dans chacune des œuvres d’art les plus récentes de l’artiste, la lumière projette actuellement une ombre, qui se transforme en image par ses propres moyens.
L’ombre et la lumière ne se mêlent pas l’une à l’autre, elles vont plutôt l’une contre l’autre. La pression visuelle, c’est-à-dire les mouvements entre l’espace positif et l’espace négatif, est un détournement de la manière dont les sujets étaient récemment peints en lumière uniforme.
La variété illimitée de Amoako Boafo – qui s’identifie à ses deux personnages et à lui-même – ne cesse d’inciter à la conversation sur les subtilités de la personnalité, de la région et de la race.
Les personnages de Amoako Boafo, qui dépeignent des individus à l’intérieur et à l’extérieur de son cercle proche, occupent l’espace prédominant de chaque structure. Les décors locaux et les présentations décontractées permettent de mieux comprendre les associations entre l’artiste et ses personnages.
La peinture de Amoako Boafo est, en son centre, un enregistrement profondément proche de sa réalité et de la nôtre à une époque sans précédent. Le mélange envieux de nostalgie et d’averse réfléchit à sa réalité et à la nôtre : la pandémie de Covid et ses conséquences, l’effet de la disparité raciale, les impacts de la notoriété, l’ajustement de l’existence au jour le jour, un avenir douteux et inquiétant.
Avec « Singular duality : Me can make we », il passe de la grande représentation des Noirs à des représentations qui illustrent et incluent la totalité de l’expérience humaine.
En dépeignant des personnes de la diaspora et du passé, en mettant en avant la perspicacité et la magnificence, Amoako Boafo invite à une réflexion sur la subjectivité noire, explicitement dans sa variété et sa complexité.
Ses œuvres sont remarquables pour leurs tons frappants et leurs exemples, qui font l’éloge de ses sujets, comme une façon de contester la représentation qui extériorise et déshumanise la négritude.
Qui est Amoako Baofo ?
Élevé à Osu, Accra au Ghana, Amoako Boafo a étudié au Ghanatta College of Art and Design à Accra en 2007, avant d’aller à l’Académie des Beaux-Arts de Vienne en Autriche.
Amoako Boafo a reçu le prix du jury, le Walter Koschatzky Art Prize en 2017 et le STRABAG Art grant International en 2019, tous deux à Vienne.£
Sa première exposition indépendante aux États-Unis, intitulée « I See Me », a été inaugurée à Roberts Projects en janvier 2019.
Amoako Boafo a été le principal artiste en résidence au musée Rubell de Miami. En 2020, l’artiste a travaillé avec Kim Jones, directeur de la création de Dior pour la collection printemps/été 2021 de Dior Men.
En 2021, Amoako Boafo a été choisi par l’Uplift Art Program pour réaliser le premier « Suborbital Triptych » sur les planches extérieures d’une fusée New Shepard de Blue Origin du milliardaire Jeff Bezos.