« Watermarks, silent traces » : l’exposition de Michèle Magema à l’espace chapelle du Kunsthal Extra City

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Michèle Magema - © Léonard Pongo
Michèle Magema - © Léonard Pongo

A la faveur d’une exposition personnelle « Watermarks, silent traces », l’artiste pluridisciplinaire congolaise Michèle Magema montre par de nouvelles œuvres la situation de la diaspora congolaise dans les années 90. Elle s’inspire des histoires personnelles de la diaspora et met en avant cette forte aspiration, leur patrie et cet espoir d’y revenir un jour ; tout en prenant son expérience comme point de départ.

« Watermarks, silent traces » : l’exposition de Michèle Magema à l'espace chapelle du Kunsthal Extra City
Michèle Magema – photo (c) Léonard Pongo

« Watermarks, silent traces » est une exposition qui met la lumière sur des photographies qui renseignent sur la vie commune de ses compatriotes à l’étranger avec des images qui retracent le quotidien, la vie intime et la collaboration tout en interrogeant sur la notion d’intimité collective de la diaspora. L’artiste aborde les dessous des comportements et des actes nés de la situation sociopolitique de l’ex-Zaire. Elle questionne également à travers dessins, photographies et installations sur les raisons politique, culturelle et économique qui poussent à l’époque à quitter son pays.

Il s’agit d’une sorte d’exploration qui présente les histoires partagées sans les publier entièrement, un lien entre faits historiques et archives. Ce qui crée un espace pour de nouvelles histoires.

L’artiste multidisciplinaire Michèle Magema

« Watermarks, silent traces » : l’exposition de Michèle Magema à l'espace chapelle du Kunsthal Extra City
Michèle Magema

Née en 1977 à Kinshasa en République démocratique du Congo, Michèle Magema s’installe à Paris en 1984 avec sa famille, alors réfugiée politique.

Après son diplôme national supérieur d’expression plastique, elle est sélectionnée pour une résidence à la Kaywon University de Séoul en Corée du Sud.

Michèle Magema commence sa carrière comme peintre, puis passe à d’autres médiums comme le dessin, la photographie et les installations. Elle participe à l’exposition « Africa Remix » qui a montré son travail de 2004 à 2007, à Düsseldorf, Londres, Paris, Johannesburg, et Tokyo, elle est également présente dans l’exposition « Global Feminisms », au Brooklyn Museum et est sélectionnée en 2003 à la Biennale de Bamako, puis en 2004 à la Biennale de Dakar où elle sera primée avec sa vidéo « Oyé Oyé ». « Watermarks, silent traces » est présent sur la scène jusqu’au 11 juillet 2021 à l’espace chapelle du Kunsthal Extra City en Belgique

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