Le 30 décembre, Artcurial a coordonné sa cinquième édition d’Un Hiver Marocain qui a totalisé près de 5,15 M€, dont 2 records du monde.
Les trois volets, Majorelle et ses contemporains, Art moderne et contemporain, et Art africain contemporain ont rencontré un engouement constant pour chacune des œuvres proposées.
Après quatre jours d’exposition d' »Un Hiver Marocain » à la Galerie Venise Cadre à Casablanca à la mi-décembre, suivis de quatre autres jours conventionnels à La Mamounia, complice d’Artcurial, les amoureux de l’art du monde entier ont réagi et manifesté un engouement extraordinaire. Les ventes ont été prisées à la Mamounia comme en duplex à Paris, soutenues par l’Enchère en direct sur le site Artcurial avec plus de 120 clients et 30 nationalités différentes inscrits et plus de 160 enchérisseurs par téléphone.
La légende merveilleuse de la reine de Saba et du roi Salomon, circa 1901
Huile sur toile, Triptyque
Majorelle et ses Contemporains
Cette partie a enregistré deux records du monde : « Le souk au tapis à Marrakech » par Marcelle Ackein pour 198 000 € frais compris, et « La légende merveilleuse de la reine de Saba et du roi Salomon » par Georges Antoine Rochegrosse pour 191 000 € frais compris.
D’autres belles affaires marquent ce rendez-vous, comme celles réalisées par Etienne Dinet « Fillettes dansant » pour 340.000 € frais compris, « Le conscrit » qui a été pris à 221.900 € frais compris, ou encore celles de Jacques Majorelle avec « Ouarzazate » pour 210.000 € frais compris, et « Couvertures noires » à 136.100 € frais compris. « Rahmouna », une huile sur toile de Alexandre Roubtzo a été vendue à 82 700 € frais compris.
Le chapitre Majorelle et ses Contemporains de l’exposition « Un Hiver Marocain » enregistre ainsi 2,5 M € frais compris !
Fillettes dansant
1911, Huile sur toile
Art Moderne et Contemporain
2,7 M € ont été enregistrés pour cette partie !
La sélection des œuvres des artistes qui ont dénoté le vingtième siècle au Maroc et sur toute la planète a séduit le public et les collectionneurs du monde entier.
« La Mariée » de Chaïbia Talal a été vendue 69 000 € frais compris. « Chapeauté de Frais Rouge et Bleuet » par Robert Combas pour 89 000 € charges comprises « Composition, 1970 » de Mohamed Melehi vendu pour 123 000 € frais compris. La passion de Marc Chagall pour la couleur a été mise à l’honneur avec « Les amoureux au carré vert », vendu pour 142 700 € frais compris.
Art africain contemporain
Au cours de la vente, un certain nombre d’œuvres d’art modernes et contemporaines réalisées par des artistes africains et de la diaspora étaient proposées.
Quelques beaux résultats ont été obtenus, notamment l’œuvre de Pili Pili, un artiste significatif de l’école du Hangar, créée dans les années 1940 par Pierre Romain Desfossés dans ce qui est aujourd’hui la République démocratique du Congo, qui a été vendue pour 16 000 €, frais compris.
L’énorme aquarelle « What’s your name » de Barthélémy Toguo a été vendue pour 23 600 € frais compris et une merveilleuse œuvre en techniques mixtes de Aboudia a été vendue pour 118 000 € frais compris, qui rend hommage à la progéniture du monde dans un style « Nouchi » de la Côte d’Ivoire.
« Pour cette vacation, la plupart des œuvres d’art contemporain africain ont trouvé acquéreurs. Plusieurs pièces ont fait l’objet de bagarres entre enchérisseurs au téléphone, sur le web et avec le public des collectionneurs dans la salle à la Mamounia. Le marché de l’art contemporain africain se consolide et a des adhérents tant en Afrique qu’en Occident », a déclaré Christophe Person, Directeur du département Art Contemporain Africain chez Artcurial.
