Le studio Joël Andrianomearisoa, propose une série d’expositions fascinantes auxquelles participe l’artiste pluridisciplinaire contemporain, qui raviront les amateurs d’art du monde entier. Ces expositions sont prévues jusqu’en 2024 et se tiendront dans de prestigieux espaces artistiques tels que la Flow Gallery, la Mariane Ibrahim Gallery et l’Atelier du centre technique du tapis et du tissage de Tunis.
HIRAFEN
La première exposition mis en avant par le studio Joël Andrianomearisoa, est intitulée “HIRAFEN” et se tiendra jusqu’au 20 mars 2024 à l’Atelier du centre technique du tapis et du tissage de Tunis. Cette exposition initiée par Behjet Boussofara, le directeur de Talan en collaboration avec Aïcha Gorgi la directrice exécutive, de Talan l’Expo, a pour but de soutenir et de promouvoir l’innovation contemporaine en Tunisie.
Pour cette édition du Talan l’Expo, intitulée « Hirafen », 19 artistes dont Joël Andrianomearisoa ont été invités à concevoir un dialogue inédit entre l’art contemporain et l’artisanat du textile tunisien. Ces artistes présenteront des œuvres qui explorent les thèmes de la tradition et de la modernité locale, dans une combinaison renversante entre l’art et l’artisanat. Dans une démarche artistique pluridisciplinaire propre, chacun des intervenants abordent avec singularité l’histoire du textile tunisien tout en mettant en avant la richesse et la disparité des couleurs et des motifs.
L’exposition “Hirafen” offre aux acteurs participants l’occasion d’explorer la diversité de l’artisanat traditionnel et de tissés conjointement les prémices de l’artisanat moderne contemporain tunisien. Les artistes prenant part à cette célébration du savoir-faire artisanale locale à travers leurs pratiques de l’art contemporain ne sont autre qu’Asma Ben Aïssa, Aïcha Filali, Abdoulaye Konaté, Aymen Mbarki, Aïcha Snoussi, Ali Tnani, Binta Diaw, Chalisée Naamani, Dora Dalila Cheffi, Jennifer Douzenel, Joël Andrianomearisoa, Majd Abdel Hamid, Meriem Bouderbala, Mohamed Amine Hamouda, Moffat Takadiwa, Najah Zarbout, Sonia Kallel, Sara Ouhaddou et Zineb Sedira.
ALMOST HERE ALMOST THERE ALMOST HOME
La deuxième exposition, faisant partie des actualités du studio Joël Andrianomearisoa s’intitule “ALMOST HERE ALMOST THERE ALMOST HOME” et se tiendra à la Mariane Ibrahim Gallery. Il s’agit d’une exposition collective organisé par le commissaire Jérôme Sans et qui présentera jusqu’au 20 janvier 2024, les travaux de Joël Andrianomearisoa, Alexandre Gourçon, Mwangi Hutter et Tony Lewis.
Ces artistes d’exceptions disposent d’une pratique de l’art qui convergent vers une esthétique minimaliste pour explorer les émotions. Le titre de l’exposition à été inspirée d’une œuvre de Joël Andrianomearisoa et les artistes y participants se retrouvent rassembler pour la première fois afin de rendre hommage aux moments d’intimité silencieuse, de quête de sens et d’émotion dans ce qui se cache dans les espaces.
Joël Andrianomearisoa est foncièrement connu pour ses installations monumentales et son enquête sur la matérialité des sentiments. Son travail subjugue de par sa capacité esthétique immersive à traduire les émotions. Pour cette exposition célébrant l’émotion, la poétique du monde, le textile et l’art abstractive, l’artiste pluridisciplinaire propose une sélection de pièces uniques à l’image de son art. Son œuvre, un brin entre art et artisanat dont est inspirée le titre de l’exposition, propose un ensemble de 200 verres Beldi et de 30 assiettes en céramique, qui porte chacun un dessin captivant de l’artiste et qui souligne l’esthétique de la production marocaine.
Né en 1993 à Paris, Alexandre Gourçon dans sa pratique de l’art, manipule avec dextérité la toile et le textile afin de concevoir des scénarios nouveaux basées sur des détails simples et percutant notamment des plis, des textures et des ombres. Dans “ALMOST HERE ALMOST THERE ALMOST HOME”, Alexandre Gourçon dévoile deux de ses toiles, La Voix Silencieuse et La Danse Immobile. Ces œuvres sont soigneusement divisées en deux parties, pour créer des textures et des volumes inédits capturant volontairement l’attention des visiteurs et invitant à une réflexion sur les binaires qui composent la vie tels que le plein et le vide, la lumière et l’obscurité, le bonheur et la douleur.
Mwangi Hutter initalement Ingrid Mwangi et Robert Hutter, ont fusionné leurs noms en 2005 pour devenir une seule identité artistique, intégrant leurs différences respectives de genre et de race. En se servant d’une diversité de médias, Mwangi Hutter remet en cause les notions traditionnelles d’identité, en réinterrogeant les questions des préjugés collectifs. Leurs œuvres sur papier provenant de la série “Union” symbolise leur utilisation du corps comme objet d’investigations des notions d’intimité et de l’amour.
Tony Lewis dans sa démarche artistique explore les thèmes sociaux comme la communication, le travail, la race et le pouvoir. Né en 1986 à Los Angeles, il intègre à ses réalisations la poésie et le texte le tout dans une note expressive abstraite. A l’occasion de “ALMOST HERE ALMOST THERE ALMOST HOME“, Tony Lewis propose une installation in situ composée de dessins au sol donnant l’image d’une sculpture dans la pièce d’exposition. Conjuguant les limites entre installation, sculpture et dessin, son œuvre apparaît telle une entité mouvante et mystérieuse se jouant des notions contraires et situer quelque part entre rigidité et douceur, force et fragilité, présence et absence.
LE CRÉPUSCULE DES PROMESSES ÉTERNELLES
Pour la troisième exposition des actualités du studio Joël Andrianomearisoa, la Flow Gallery a le plaisir d’accueillir “LE CREPUSCULE DES PROMESSES ETERNELLES“. Il s’agit d’une exposition personnelle présenter jusqu’au 29 février 2024, qui dévoile le premier volet d’un cycle que Joël Andrianomearisoa réalise à travers le temps et les géographies.
Un cycle qui commence en premier lieu dans sa ville d’origine à Antananarivo, et où sa dernière apparition artistique remonte déjà à plusieurs années. Dans un rassemblement émouvant d’œuvres contemporaines, l’artiste présente dans LE CREPUSCULE DES PROMESSES ETERNELLES l’essence même de son identité visuelle et artistique. Il construit cette œuvre d’art évocatrice en puisant l’énergie nécessaire de l’esthétique poétique et de la musicalité des mots, mais également dans les matières intrinsèques à son art, notamment le textile, le papier ou encore le métal.