Présentée jusqu’au 10 octobre 2021, la nouvelle exposition « The Weight of Silence » est organisée par Jonelle Twum et Ulrika Flink et produite en collaboration entre le Whose Museum, Malmö Stad et le Conseil suédois des arts.
« The Weight of Silence » est la dernière exposition de l’artiste Ina Nian qui se retire des archives, explicitant la relation de la Suède à l’asservissement et ses conséquences à travers la production de minerai de fer du pays.
Sur une base de rechercher d’archive documentée sur les intérêts de la Suède dans l’histoire de l’esclavage, un peu comme une petite chose extrêmement insaisissable, allégoriquement et dans un sens réel. L’artiste Ina Nian relate que les vraies pistes se trouvent dans les commentaires, les listes de sources, les figures non contextualisées, et dans les mots qui ouvrent sur de nouveaux univers.
Chaque section des chroniques se réunit pour mettre en lumière l’oubli volontaire d’un ensemble d’expériences qui façonne la vision mentale de la Suède en tant que « conscience du monde ».
L’artiste nous rappel avec « The Weight of Silence » que le fer fournit un ensemble d’expériences et de méthodes de cruauté, ainsi qu’une monnaie d’échange d’esclaves de l’Atlantique. La Suède n’est généralement pas associée à cette expérience, mais reste le principal exportateur de fer métallique, avec des retours bénéfiques.
Les tarifs suédois du minerai de fer étaient un élément fiable de l’échange d’esclaves jusqu’à son abolition légitime en 1807. Cette coutume du tarif du métal de fer a dépassé l’échange transocéanique d’esclaves pour s’ajouter à l’économie de guerre et au réarmement de l’Allemagne nazie, (re)construisant l’économie de la Suède pour autant que nous la connaissons aujourd’hui.
Dans cette exposition, Ina Nian utilise de nombreux médiums : vidéo, installations, textes, sons, pour inspecter son cycle dans les archives et ses suites. Mais aussi le mécanisme du fer pour susciter des interrogations sur le rôle de la Suède dans l’échange transatlantique d’esclaves, et plus particulièrement sur ce qu’il révèle et cache.
L’artiste Ina Nian contextualise cet ensemble d’expériences à l’intérieur de sa pratique créative, « Black Noise », un son à faible récurrence qui met en scène les rencontres de l’hostile aux préjugés et à l’obscurité à un niveau fréquentiel.
L’exposition « The Weight of Silence » est organisée ouverte jusqu’au 10 octobre 2021 au Whose Museum, de Suède.