L’Acte 2 « Stabiliser la conscience » de l’exposition « THE UPSHOT OF TRANS-AFFECTIVE SOLIDARITY », visible jusqu’au 14 mai 2022 au Torrance Art Museum de Los Angeles met en lumière des créations d’artistes du monde entier, comme Mehraneh Atashi, Evangelia Basdekis, Sarah El Hamed, Sabine Gruffat, Shon Kim, Marie- Claire Messouma Manlanbien, Helina Metaferia, Muriel Paraboni, Jhafis Quintero, Johanna Barilier, David Uzochukwu, Faraz Shariat et Ali Tnani.
L’exposition « THE UPSHOT OF TRANS-AFFECTIVE SOLIDARITY » propose de manière globale cette force d’âme imaginée comme une composante fondamentale de la structuration sociale, tant au niveau relationnel qu’intergroupe. Il acquiert l’ascendance d’Emile Durkheim comme l’agencement des liens qui nous unissent les uns aux autres et à la société, qui façonnent des individus en un total fort. Elle accentue cette force qui apparaît comme le trait fondamental de la collaboration humaine et doit être conceptualisée de manière appropriée.
« THE UPSHOT OF TRANS-AFFECTIVE SOLIDARITY » propose d’étudier une autre image de l’humanité qui valorise la solidarité et le savoir critique provenant de différents contextes et sociétés.
« THE UPSHOT OF TRANS-AFFECTIVE SOLIDARITY » tire son titre de ce que la scientifique Anne Garland Mahler appelle la solidarité trans-affective, qui dépend d’une problématique politique métonymique. Une expérience transnationale, transraciale, transethnique et translinguistique de la force de sentiment est envisagée pour imaginer un monde d’autant plus équitable sur le plan monétaire, racial et humain à travers les œuvres de 13 artisans d’identités différentes qui offrent une chance précieuse de réévaluer comment nous pourrions envisager une autre expérience qui serait apte à recharger nos liens intersubjectifs en ces temps incertains.
La plupart des œuvres de l’exposition « THE UPSHOT OF TRANS-AFFECTIVE SOLIDARITY » embrassent un sentiment de réexamen et d’organisation pour façonner des conditions d’interprétation variées. Comme s’il s’agissait de considérer un bord de référence étendu qui s’ajoute à cet engagement hétérogène avec la vidéo, le film et le mode de vie de la force d’âme que ces spécialistes incarnent.
Sous la direction de Kisito Assangni, commissaire franco-togolais dont les intérêts d’exploration tournent autour de l’effet culturel de la mondialisation, de la psychogéographie et de l’éducation de base.
Il se concentre sur les méthodes de création culturelle qui consolident l’hypothèse et la pratique et cherche à dépasser les liens typiques entre l’artiste, le commissaire, l’institution, la foule et l’œuvre d’art pour entraîner la société dans des expériences surprenantes, novatrices avec l’art.