Aucune autre substance n’a autant façonné les ordres sociaux que le pétrole. Les matériaux et innovations, les modes de vie et les rêves de la mémoire récente doivent leur réalité à l’épaisseur et à la versatilité énergétiques du pétrole.
Loin d’un avenir théorique, l’on se demande parfois ce qui était courant dans la mémoire récente, ce qui était incroyable et beau, ce qui était monstrueux et affreux, et comment cela se reflète dans l’art et la culture quelques fois.
L’exposition « Oil : Beauty and Horror in the Petrol Age » au Kunstmuseum Wolfsburg en Allemagne jusqu’au 9 janvier 2022 examine tout cela à partir d’une distance archéologique anecdotique et cherche simultanément une proximité actuelle et passionnée.
Elle défie les beaux-arts avec la science et l’innovation inhérentes, les questions législatives et l’existence quotidienne, les informations, les pratiques et les gadgets de la science, l’ennui et la géologie, la vie professionnelle ordinaire et la société dominante, l’industrie et l’hypothèse culturelle.
L’exposition « Oil : Beauty and Horror in the Petrol Age » présente des chefs-d’œuvre notables et moins connus de l’art du modernisme occidentale, tout comme des régions productrices de pétrole de toute la planète. Cette exposition est pensée dans un reflet obscur du pétrole et identifiés avec les positions imaginatives actuelles tout en restant centrée sur la période entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et aujourd’hui.
De cette manière, « Oil : Beauty and Horror in the Petrol Age » présente la première revue mondiale de l’ère du pétrole avec des artistes comme Kader Attia, Monira Al Qadiri, Ana Alenso, Yuri Ancarani, Qiu Anxiong, Serge Attukwei Clottey, Atelier Van Lieshout, Monika Grzymala, Uwe Belz, Klaus Auderer, Alessandro Balteo-Yazbeck & Media Farzin, Lothar Baumgarten, Jennifer-Jane Bayliss, Wes Bell, Claus Bergen, Bernardo Bertolucci, Ursula Biemann, Michael Hirschbichler, Mark Boulos, Margaret Bourke-White, Hugo Niebeling, Romuald Hazoumè, Vanessa Billy, Brett Bloom, Edward Burtynsky, Tony Cragg, Richard Misrach, Walter De Maria, Mark Dion, Gerardo Dottori, Sokari Douglas Camp, Rena Effendi, Alain Resnais, William Eggleston, Hans Fischerkoesen, Sylvie Fleury, John Gerrard, Christoph Girardet, Claus Goedicke, Tue Greenfort, Carl Grossberg, Robert Gschwantner, Hans Haacke, Ernst Haeckel, Eberhard Havekost, John Heartfield, Armin Herrmann, Bernhard Hopfengärtner, Murad Ibragimbekov, Miguel Rothschild, Aaditi Joshi, Peter Keetman, Matt Kenyon, Tetsumi Kudo, Ernst Logar, Mark Lombardi, Ellen Karin Mæhlum, Rémy Markowitsch, Ralf Marschalleck, Wolfgang Mattheuer, Paul Michaelis, Kay Michalak & Sven Völker, Michael Najjar, Andreas Slominski, Franz Nolde, Kate Orff, Oliver Ressler, Martha Rosler, Ed Ruscha, Shirin Sabahi, George Osodi, Warren Cariou, Christo, Alex Prager, Santiago Sierra, Taryn Simon, Robert Smithson, Gerda Steiner & Jörg Lenzlinger, Thomas Struth, The Center for Land Use Interpretation, Gunhild Vatn, Wolf Vostell, Wolfgang Tillmans, Entang Wiharso, Erwin Wurm et Yutsi.
L’exposition « Oil : Beauty and Horror in the Petrol Age » sera accompagnée d’une publication transdisciplinaire. Ce livre sera un vaste recueil d’art de l’ère pétrolière mondiale d’avant-garde et intégrera également des œuvres qui ne peuvent être présentées dans l’exposition.
De même, divers éminents auteurs à l’échelle mondiale seront invités à aborder des positions artistiques de la période pétrolière d’avant-garde selon leurs points de vue particuliers, notamment Akintunde Akinleye, Leila Alieva, Jan von Brevern, Heather Davis, Elena Engelbrechter, Christoph Engemann, Timothy Furstnau, Eckhard Gillen, Rüdiger Graf, Helmut Höge, Isabel Piniella, Karen Pinkus, Christian Schwarke, Suwarno Wisetrotomo et Susanne Witzgall.
L’exposition « Oil : Beauty and Horror in the Petrol Age » est ouverte du 4 septembre 2021 au 9 janvier 2022 au Kunstmuseum Wolfsburg en Allemagne.