L’interaction entre le monde visible et celui invisible incarnée par la représentation des ancêtres sous différentes formes mérite d’être préservée et perpétuée. C’est dans cette dynamique que s’inscrit la vidéaste Claudia Lederer, qui à travers sa vidéo « Gros Câlin », voudrait faire découvrir le mysticisme et la sacralité des pratiques cultuelles de la ville de Ouidah, en lien avec le python et qui ressort dans le travail de l’artiste Jeremy Demester exposé jusqu’en juin au Musée de la Fondation Zinsou.
Claudia Lederer présente à travers son film une nouvelle lumière sur l’exposition « Gros Câlin » ; une sorte de réinterprétation du travail de l’artiste Jeremy Demester et ce monde d’émotions au contact des forces mystiques, des esprits, et de l’énergie que dégage les vibrations du monde invisible.
Pour elle, cela suscite bons nombres d’interrogations, mais encore plus le besoin de compréhension des limites du monde intelligible.
Celle qui auparavant vivait à Londres et travaillait dans le milieu de la finance, ressent cette envie de vivre, de voyager et surtout de créer. C’est ce qui l’a mené à se consacrer à des projets autour de l’image et du questionnement humain.
À présent, elle nous offre « Gros Câlin » en vidéo, une manière de nous interroger sur le rapport intrinsèque qui existe entre le monde visible et celui invisible de plus en plus ignoré.
Rappelons-le, l’exposition « Gros Câlin » de l’artiste Jeremy Demester est ouverte jusqu’en juin au Musée de la Fondation Zinsou.