Le 31 PROJECT est heureux d’offrir au 31 lament de Seine de paris l’exposition « Induku Enhle Ikhiwa Ezizweni, L’éclat des ailleurs », avec les artistes Aviwe Plaatjie et Willow Evann jusqu’au 5 mars 2022.
L’exposition « Induku Enhle Ikhiwa Ezizweni, L’éclat des ailleurs » fait découvrir les œuvres d’art de Aviwe Plaatjie, sud-africain situé à Cape town, présentées sans précédent en France. Ces œuvres d’art échangeront avec les sculptures de Willow Evann, plasticien, danseur et photographe, étudiant de l’école Kourtrajmé, exposé au Centquatre de paris en 2020.
« Induku Enhle Ikhiwa Ezizweni, L’éclat des ailleurs » est une discussion entre deux artistes, amenés dans l’univers de leur exploration habituelle autour de la représentation de la figure noire par l’approche du portrait pour Aviwe Plaatjie, et la scrutation de la matière, de l’ombrage et de l’informatique pour Willow Evann.
« Induku Enhle Ikhiwa Ezizweni, L’éclat des ailleurs » est un adage xhosa qui loue le mélange des sociétés, et convoque la magnificence du lointain, de ce qui est moulé à l’extérieur de nos régions locales. Selon les différents points de vue continentaux, chacun des deux artistes s’interroge sur nos regards vers le versant du monde et tente de dépeindre ces « éclats » qui nous conduisent vers de nouvelles régions.
Un tesson peut être la partie d’un corps qui se brise, tout comme l’agitation vicieuse d’un matériau qui se casse, mais c’est aussi cette lumière splendide qui scintille et attire l’attention vers différents horizons.
Aviwe Plaatjie
Aviwe Plaatjie, née en 1988, vit et travaille au Cap, en Afrique du Sud. Il est un peintre et un graveur qui se dépeint comme un témoin oculaire de sa région, saisissant sa famille, ses compagnons et ses voisins dans leur climat quotidien. Il peint ces instantanés rapprochés d’une discussion entre deux personnes, d’un retard subtil dans une volée d’escaliers, de la joie de feuilleter un magazine ou d’une fantaisie solitaire les yeux fixés sur la fenêtre. Aviwe Plaatjie offre une vision silencieuse des occupants de Khayelitsha, où il a vécu et apporte un temps suspendu dans ses œuvres propices à la réflexion et à l’écoute.
163 x 117 cm. ©Aviwe Plaatjie – 31 project
Aviwe Plaatjie envoie des fondations complexes autour de ses figures et accorde une attention particulière aux subtilités des intérieurs, des textures et des surfaces. Les références mélodiques, vestimentaires, cinématographiques et abstraites sont nombreuses, dépeignant une époque heureuse et désinhibée aux impacts mondialisés.
Autodidacte, Aviwe Plaatjie a été initié au dessin par sa mère lorsqu’il était enfant et a rejoint le collectif Good Hope Arts Studios où il a développé sa pratique de la toile. Il participe en outre au programme de mentorat VANSA, où il apprend les méthodes de gravure. En 2020, il est repéré par l’exposition Ebony/Curated qui coordonne son premier solo show et le présente à Londres à la foire 1-54. En 2021, il a été exposé par 31 PROJECT à Artissima à Turin.
Willow Evann
Willow Evann, né en 1985, il vit et travaille en Ile-de-France. Artiste protéiforme il s’exprime à travers plusieurs disciplines. Issu d’un foyer à Bondy et initialement de la Côte d’Ivoire, la pratique créative de Willow Evann s’articule autour de ses points de départ et de son identité explorant l’histoire coloniales africaines et françaises. En tant que danseur, il place généralement son corps au cœur de son exploration et s’interroge sur l’évolution de l’image et du bien-être économique des individus de couleur dans les ordres sociaux occidentaux.
technique mixte, sculpture en bois d’épicéa, encre, collage,
150 x 150 cm. ©Willow Evann – 31 project
Dès le départ, Willow Evann a communiqué le besoin de se mettre en avant par la danse. Calmé dans son enfance par le reggae auquel son père était attentif, il s’imprègne de la culture hip-hop dès l’âge de 10 ans. Il s’est alors dirigé vers le Locking, cette danse des année 70 sur la côte ouest des États-Unis, aujourd’hui référence fondamentale de ce mouvement. Simultanément, il développe sa vocation d’artiste photographe et concentre sa formation sur la capture de signaux et le mouvement chorégraphique. En 2019, il rejoint l’école Kourtrajmé où il teste et fait avancer son langage plastique et participe l’année d’après à l’exposition collective organisée par l’artiste JR au Centquatre.