High Line Art révèle « 57 Forms of Liberty », une commande de l’artiste Ibrahim Mahama, comme élément de l’exposition collective « The Musical Brain » qui ouvrira à la High Line à New York en avril 2021.
L’œuvre de l’artiste ghanéen Ibrahim Mahama sera présentée sur la réserve North de la High Line, au-dessus de la dixième avenue à la seizième rue, et sera visible d’avril 2021 à mars 2022.
Initialement prévue pour 2020, « 57 Forms of Liberty » a été reportée en raison de la pandémie. « 57 Forms of Liberty » est un réservoir mécanique transformé provenant d’une ancienne usine d’assemblage de Wilmington, en Caroline du Nord. La création a été suscitée par une cheminée corrodée que l’artiste a vue dans un atelier de train à Sekondi, au Ghana, et dont la bouche a été transformée en arbre.
Pour Ibrahim Mahama, l’atelier est une référence significative à l’utilisation par les Britanniques des lignes ferroviaires pour séparer et profiter des biens jusqu’à ce que le Ghana recouvre sa liberté en 1957.
En présentant cette œuvre sur la High Line, Ibrahim Mahama établit des associations à travers les continents entre ces diverses chroniques mécaniques. La sculpture sur la High Line comporte en outre un arbre qui se développe à partir de son sommet, une image significative pour lui, et qui reflète la lumière de la Statue de la Liberté vers le sud, et les agents non-humains qui continuent à rappeler les états de la vie sur cette planète, même parmi les constructions fabriquées et abandonnées par les humains.
Ibrahim Mahama utilise des installations de grande envergure, composés de matériaux découverts, pour faire référence au développement des marchandises et des individus sur la planète.
Il a enveloppé des structures entières dans des œuvres d’art tissées à partir de sacs de Jute cousus ensemble par de nombreux volontaires, a empilé des caisses en bois pour en faire des séparateurs transcendants et a remplacé les bannières des Nations par des paquets de nourriture usés.
En utilisant ces supports pour transporter des marchandises, Ibrahim Mahama montre qu’il est souvent plus simple pour les objets de traverser les frontières que pour les individus.
Pour Ibrahim Mahama, unir des objets provenant de divers environnements permet de mieux comprendre leur histoire commune.