La famille et notre communauté façonnent notre façon de voir la réalité actuelle.
Qu’il s’agisse de la fierté, de la personnalité, de l’impact de l’endurance à travers les âges ou du désir d’envisager de meilleures perspectives, comment gérons-nous les souvenirs et les rencontres que nous faisons ?
C’est dans l’objectif de répondre à cela et de mettre l’accent sur ces femmes de l’ombre en tant que héros, que l’artiste Helina Metaferia présente « Generations » au Musée des Beaux-Arts de Boston du 06 novembre 2021 au 03 avril 2022.
Helina Metaferia, tout en utilisant utilise le collage, la vidéo et l’installation pour étudier comment les blessures acquises éclairent les rencontres d’aujourd’hui exploite des récits oraux et des chroniques institutionnelles de documents éphémères sur la liberté des Noirs pour mettre en évidence les moyens par lesquels les militants, en particulier les femmes de couleur peuvent avoir un impact significatif sur l’avenir, et l’ont toujours fait.
L’artiste inclut consciemment les communautés en tant qu’associés dans sa pratique, leur demandant de partager leurs transformations, les manières dont elles explorent et arrangent un monde qui tente de leur mettre des bâtons dans les roues.
Leurs réactions se manifestent dans ses œuvres à travers médias qui étudient la manière dont nous perpétuons les traditions de nos aînés, les liens que nous trouvons avec nos pairs et les nombreuses façons dont ces liens conseillent et façonnent nos univers.
L’exposition « Generations » est essentielle et est ouverte jusqu’au 03 avril 2022 au Musée des Beaux-Arts de Boston.
Qui est Helina Metaferia ?
Helina Metaferia est une artiste interdisciplinaire qui travaille à travers la performance, la vidéo, l’installation et l’engagement social. À travers un mélange de médiums, elle raconte des histoires ignorées qui composent des corps dans des cadres de force et de faiblesse.
Helina Metaferia utilise régulièrement son propre corps comme médium dans sa création, tout comme ceux des membres de sa communauté. Elle s’intéresse à la façon dont la documentation et les reliques protègent l’art sans l’artiste, élargissant l’existence de l’œuvre au-delà des minutes éphémères et devenant l’art en soi.
En tant qu’Américaine d’origine éthiopienne, son travail s’inspire des sensibilités de l’art africain traditionnel, où l’art visuel et la coutume se croisent fréquemment, et où les objets sont imprégnés d’une rencontre ou d’un goût qui peut leur donner un sens. Il s’appuie également sur des documents composés et oraux, l’écriture, le travail dialogique et les rencontres réelles et tactiles.
Helina Metaferia étudie les récits complexes d’abus organisés et fondateurs, et s’interroge sur leur impact sur nos propres rencontres et connexions relationnelles.
Ses oeuvres vont de l’examen des prédispositions dans les normes de l’art qui soutiennent les fantasmes de l’excellence masculine occidentale, à la protection du travail ignoré des femmes activistes, en passant par la reconsidération des pensées de la citoyenneté correspondant à la migration contrainte, et le ciel est la limite à partir de là. Dans cet environnement politique difficile, où les personnes de couleur continuent de se battre pour obtenir des droits et où les femmes se dressent vaillamment contre la sauvagerie sexuelle, son travail tente de s’adapter à des incohérences logiques complexes.
Helina Metaferia a obtenu une maîtrise en beaux-arts de l’école du musée des beaux-arts de l’université de Tufts et a fréquenté l’école de peinture et de sculpture de Skowhegan.
Elle a eu diverses expositions dans des lieux comme le Museum of Contemporary Art Detroit, The Gallatin Galleries at New York University, Smack Mellon de Brooklyn, Modern Art Museum Gebre Kristos Desta Center à Addis Ababa, et bien d’autres lieux.
Elle a également participé à de nombreuses résidences artistiques, dont MacDowell, Yaddo, Bemis, MASS MoCA et Triangle Arts Association.
Son travail a été inclus dans des publications comme Hyperallergic, Artnet News, The Boston Globe, The Washington Post et San Francisco Chronicle et est actuellement boursière Andrew W. Mellon puis professeur adjoint à l’université de Brown.