La galerie 1957 a le plaisir d’annoncer l’exposition « Constellations Part 2: Figures in Webs and Ripples of Space« . Après une première présentation réussie à Londres, qui s’est achevée le 25 mai dernier, cette nouvelle série s’installe jusqu’au 10 octobre dans le deuxième espace artistique de la galerie 1957 à Accra. Cette suite promet d’être encore plus enrichissante que la précédente, grâce à l’intégration de nouveaux artistes qui plongent la galerie dans une ambiance plurielle et immersive, explorant divers médiums artistiques.
« Constellations Part 2: Figures in Webs and Ripples of Space » mettra en lumière de nombreux acteurs contemporains, ainsi que des artistes qui collaborent pour la première fois avec la galerie 1957. Parmi eux, on retrouve Abdul-Salam Alhassan, Afrane Makof, Akosua Odeibea Amoah-Yeboah, Clifford Bright Abu, Dela Anyah, Dzidzor Azaglo, Elolo Bosoka, Frederick Ebenezer Okai, Ghizlane Sahli, Jasper Dafeamekpor, Na Chainkua Reindorf, Nyahan Tachie-Menson, Putin Ofori, Rosemary Esinam Damalie, Rebekka Macht et Samuel Baah Kortey. Jonathan Okoronkwo, ainsi que des artistes ayant participé à Constellations Part 1, seront également présents, notamment Lois Selasie Arde-Acquah, Phoebe Boswell, Adelaide Damoah, Denyse Gawu-Mensah, Henry Hussey, Sarah Meyohas et Lisa C Soto, sans oublier Victor Ehikhamenor.
En guise d’introduction, « Constellations – Part 1: Figures on Earth & Beyond » à permis de remettre en question notre perception contemporaine du monde à l’ère de l’Anthropocène. Cette exposition invite à réexaminer les représentations spirituelles, de science-fiction et historiques des personnages dans leur environnement, à travers un prisme d’interconnexion et d’empathie. En revisitant des récits mondiaux durables autour de l’animisme, de la colonisation spatiale et des mythes de la création, les visiteurs sont amenés à réfléchir sur des solutions futuristes pour un monde régénérateur à l’ère du Chthulucène, notre époque actuelle.
À travers un large éventail de médiums artistiques, les artistes contemporains participant à cette première partie de l’exposition Constellations à Londres ont enrichi cette idéologie, inspirée par la chercheuse éco-féministe Donna Haraway, avec passion et créativité. Le public a ainsi eu l’opportunité de vivre une expérience unique, tissée d’histoires et de pratiques multi-espèces en devenir, dans un contexte où le temps reste en jeu, où la précarité est omniprésente, et où le monde toujours en construction et le ciel encore intacte.
« Constellations Part 2: Figures in Webs and Ripples of Space » se présente comme le prolongement naturel des idées explorées dans la première partie. Cette exposition met en lumière la notion d’interdépendance et notre rôle dans un processus de décentralisation. Comme l’affirme l’écologiste et philosophe américain Timothy Morton dans son ouvrage Ecology without Nature (2009), comment pouvons-nous repenser notre rapport au lieu sans nous sentir trop à l’aise avec la nature, souvent perçue à travers des structures passives, normatives et hiérarchiques imposées par l’humanité ?
« Constellations Part 2: Figures in Webs and Ripples of Space » poursuit la vision de Constellations Part 1 en tant que plateforme d’expérimentation et de partage des connaissances, invitant à imaginer collectivement de nouveaux futurs. En tant que suite pertinente et logique, cette exposition propose une analyse renouvelée de notre compréhension de la place des humains dans le monde. Elle défie le spectateur de repenser l’écologie sans recourir à des récits essentialistes de la nature.
Cette nouvelle perspective, que « Constellations Part 2: Figures in Webs and Ripples of Space » nous invite à explorer, ouvre une fenêtre sur le monde dans sa globalité, révélant des installations immersives spécifiquement conçues pour le site. Elle offre un regard inédit à travers une lentille mythologique ouest-africaine, prolongeant notre histoire terrestre durable et interconnectée. Ré-imaginer radicalement l’habitat humain et non humain devient ainsi une nécessité vitale.
« Constellations Part 2: Figures in Webs and Ripples of Space » se révèle être une invitation poétique à redéfinir notre rapport au monde. À travers des œuvres qui tissent des liens entre l’humain et le non-humain, cette exposition nous pousse à envisager un avenir où l’interconnexion et l’empathie deviennent les fondements de notre existence collective. En embrassant les récits pluriels et les mythes ouest-africains, elle nous rappelle que chaque geste, chaque voix, contribue à la symphonie de notre planète. Ainsi, nous sommes appelés à rêver ensemble d’un monde où la durabilité et la diversité s’entrelacent, façonnant un héritage riche et vibrant pour les générations à venir.