Au moment où les nuages de pluie se rassemblent, la Black South African Women Artists propose une réflexion sur l’engagement persuasif et souvent non reconnu des femmes noires dans l’histoire de l’art sud-africain au XXe siècle et ceux jusqu’au 9 Janvier 2023.
À travers l’exposition « When Rain Clouds Gather : Black South African Women Artists, 1940 – 2000 », organisée par Portia Malatjie et Nontobeko Ntombela et communiquée par un centre d’action des femmes noires d’Afrique, l’exposition présente une communauté intergénérationnelle de 40 femmes noires artistes, du début du modernisme à l’époque contemporaine afin de nous inviter à contempler les documents des femmes noires et les dispositifs utilisés pour s’en inspirer, tout en appréciant leur créativité de bon goût.
L’exposition « When Rain Clouds Gather : Black South African Women Artists, 1940 – 2000 », place l’érudition des spécialistes des femmes noires au centre, offrant une expérience intrigante de l’histoire dans laquelle le travail des femmes noires est l’article, la stratégie et l’hypothèse de l’étude.
Le système est génératif et prévoit de reconnaître les artistes noires comme des spécialistes politiques, des médiums d’un autre monde, des érudits et des chercheurs, des militantes de la cause des femmes noires africaines, des itinérantes des scènes rustiques et métropolitaines, des maîtres d’œuvre appliqués et des productrices.
Les plus de 120 œuvres présentées dans l’exposition « When Rain Clouds Gather : Black South African Women Artists, 1940 – 2000 », exposent les différents thèmes récurrents abordés au cours de cette période. On se souvient des impacts de l’exécution de la ségrégation en 1948 et des actes honteux en matière de race et d’orientation qui l’ont précédée, de la situation hautement sensible des années 1980 et de l’instantanéité de l’accomplissement de l’indépendance vis-à-vis du régime.
Cette nature politique existe près des soucis avec l’analyse sociale, tout comme l’engagement strict et profond. La féminité obscure, la famille et l’espace local sont des thèmes visités régulièrement.
Les pensées investiguées par les artistes montrés sont émergées dans un ensemble de médias, y compris la peinture, le dessin, la sculpture, la production d’impressions, la photographie, le moule, la céramique, l’installation, et les matériaux.
Les pensées et réflexions politiques sont reconnues dans les œuvres de Dorothy Zihlangu, qui examine l’engagement des femmes noires dans les combats et les bouleversements politiques.
Dans le même ordre d’idées, la série Removals de Bongi Dhlomo-Mautloa pense aux évacuations forcées de la période de ségrégation et à l’effacement de la mort des Noirs en raison de la méchanceté de l’État.
Cette scène politique prend un ton plus théorique dans les ruminations de Gladys Mgudlandlu et Mavis Mchunu sur les questions gouvernementales de l’itinéraire spatial dans les contextes métropolitains et ruraux.
Contrebalançant le ton mitigé du politique et du social, Patience Dlamini et Dinah Molefe donnent une perspective élective, décidant d’observer l’amour (noir) et la vie ordinaire dans des réseaux provinciaux apparemment non corrompus, tandis que Bonnie Ntshalintshali appelle une imagerie stricte et profonde.
La diversité des classes et des identités est mise en évidence par de nombreux artistes dans les œuvres, notamment par la manière dont ils abordent les rencontres entre les sexes.
L’exposition « When Rain Clouds Gather : Black South African Women Artists, 1940 – 2000 », se veut une scène qui pose des questions plutôt que d’offrir des réponses faisant autorité. Elle réunit les œuvres de artistes tels que Mmakgabo Mapula Helen Sebidi, Gladys Mgudlandlu et Bongi Dhlomo-Mautloa, avec celles d’artistes moins connus, comme Valérie Desmore, Edith Bukhani et Sisanda Mbana.
Ce faisant, l’exposition « When Rain Clouds Gather : Black South African Women Artists, 1940 – 2000 », met en scène les univers égaux par des contrastes de valeur moyenne et de style, en grande partie organisés autour de cloisons dans lesquels les femmes noires ont généralement travaillé, et comment ces univers ont rarement été vécus en même temps.
Ce corpus d’œuvres commence à faire apparaître l’effet et les engagements savants que les dames noires ont pris dans l’histoire de l’art sud-africain au cours du siècle précédent.
En s’appuyant sur cet ensemble d’artistes, de créativités, de récits et de perspectives, « When Rain Clouds Gather : Black South African Women Artists, 1940 – 2000 », montre les manières dont les femmes noires ont eu la possibilité de se classer à l’intérieur et à l’extérieur des fondations établies.
L’exposition « When Rain Clouds Gather : Black South African Women Artists, 1940 – 2000 », organisée par Portia Malatjie et Nontobeko Ntombela et coordonnée par la Fondation Norval, réunit des œuvres de Selina Baloyi, Regina Buthelezi, Dudu Cele, Edith Bukani, Ros Buthelezi, Valerie Desmore, Emilia, Faiza Galdhari, Bongiwe Dhlomo-Mautloa, Patience Dlamini, Josephine Ghesa, Bongi Kasiki, Noria Mabasa, Bina Gumede, Francis Halala, Diana Mabunda, Rosinah Maepa, Letisa Mashawu, Esther Maswanganyi, Esther Mahlangu, Venus Makhubele, Sisanda Mbana, Gladys Mgudlandlu, Judith Mkhabela, Dinah Molefe, Elizabeth Mbatha, Katherine Mchunu, Ruth Motau, Alina Ndebele, Gabisile Nkosi, Bonnie Ntshantshali, Sophie Peters, Henrie-e Ngako, Rita Ngcobo, Helen Sebidi, Kedibone Sarah Tabane et Alvitha Sooful.