Après son édition consacrée au Sénégal et suite à l’appel à manifestation d’intérêt récemment ouvert jusqu’au 28 mai 2022 pour la compétition d’art contemporain axé sur la scène émergente de la Côte d’Ivoire, la première réunion du jury du Prix ellipse 2022 publie les 5 finalistes parmi les 67 qui ont répondu et nous fait découvrir leurs œuvres en attendant de donner le nom du lauréat de cette cinquième édition le mardi 21 juin.
À l’issue de cette seconde réunion du jury du Prix ellipse 2022, le lauréat bénéficiera d’une exposition à la foire internationale AKAA du 20 au 23 octobre 2022, ainsi que d’un accompagnement médiatique sur mesure.
Assoukrou Aké
Assoukrou René Poupoint est un artiste multidisciplinaire dont la formation en histoire de l’art l’a poussé à favoriser des projets de recherches dans lesquels il assume le rôle d’un spécialiste clinique menant des histoires supposées de guérisons. Considérées comme une réaction à la brutalité et à sa capacité de transformation, ces histoires sont retranscrites à travers des références visuelles faites de pans d’images.
Aly Mazeh
Aly Mazeh est un artiste ivoirien autodidacte d’origine libanaise.
Ayant grandi entre Abidjan et le Liban, il s’est familiarisé très tôt avec le dessin et la peinture et a été animé par les différentes sociétés de sa vie de jeune homme. Le Wambêlê, l’un des grands masques extraordinaires du peuple Sénoufo; à travers cette œuvre, l’artiste demande la conservation des signes de nos sociétés et leur incorporation dans nos vies.
Keren Lasme
Chercheuse et artiste pluridisciplinaire, Keren Lasme est titulaire d’une maîtrise en études africaines avec une spécialisation en philosophie. Elle explore différentes voies en matière de contemplations, de réflexions et de perspectives comparables à la mise en scène des sociétés matérielles et non matérielles de l’Afrique. Cette série est un hommage à l’excellence, la force et la délicatesse des jeunes femmes albinos ivoiriennes.
Cynthia Colney
Artiste franco-malgache basée à Abidjan, Cynthia Colney est guidée par son métissage, la variété sociale est omniprésente dans ces œuvres, dont les tons lumineux, symboles et style fantaisiste célèbrent l’excellence féminine et la nature. Nature vivante porte l’indécelable à son comble à travers ces rondes de superpositions captant une énergie obscure qui trouble la vision du spectateur.
Théophany Adoh
Théophany Adoh, autrement appelé le Traxeur, est diplômé en communication et design et s’est familiarisé avec la photographie lors de ses études avec un focus spécifique sur les coiffures, vecteur de statut voire de personnalité dans les sociétés ouest-africaines.
En implantant des vignettes de cheveux tissés, colorés ou encore postiches, il décrypte une énigme de caractère qui oppose culture coutumière et faux cheveux.