C’est avec la ferme intention de mettre en scène cette confiance en l’amélioration sociale, monétaire et sociétale de l’Afrique qui n’est pas encore un monde idéal que l’exposition « AFRICA – LA RENAISSANCE EN MARCHE ! » est annoncée du 19 au 29 mai 2022 au Centre Culturel Blaise Senghor coordonnée par OBART en collaboration avec ART KELEN et le collectionneur Jérémy Cauden dans le cadre du OFF de la Biennale de l’Art Africain Contemporain de Dakar.
« AFRICA – LA RENAISSANCE EN MARCHE ! » est une exposition multidisciplinaire qui présente divers médiums d’artistes du continent dans le but de faire découvrir au grand public une Afrique métaphorique, idyllique, profonde, humaine de par le travail des artistes-t-elle que Pascal Konan, Marie-Roxane Tehoua, Yves Midahuen, Mauricette Djengue, Punch Mak, Mounou Desiré Koffi, Soraya Gharib et El hadji Samba Diedhiou.
L’exposition « AFRICA – LA RENAISSANCE EN MARCHE ! » proposera deux studios d’expressions plastiques aux enfants par les artistes afin de susciter des vocations aux publics qui sont totalement éloignées, notamment à des enfants issus de familles modestes, des visites de la Biennale de Dakar, une demi-journée de réflexion sur des thématiques en lien avec le marché africain de l’art contemporain, les médias, les lieux d’art et le rôle des Etats dans la dynamisation du marché en Afrique.
Les artistes de l’exposition « AFRICA – LA RENAISSANCE EN MARCHE ! »
Pascal Konan
Pascal Konan, né en Côte d’Ivoire, met en scène le quotidien des occupants d’Abidjan. Il est le médiateur d’un penchant spécifique, celui que créent les communautés urbaines africaines par leur opulence et la richesse des sons et des odeurs qui les caractérisent. Sa méthodologie repose à la fois sur le culte d’une jeunesse joyeuse passée dans une des banlieues d’Abidjan, mais aussi sur l’urbanité de l’Afrique.
Sa mission est de comprendre l’esprit humain, ce qui le pousse à enquêter sur les routes de la Côte d’Ivoire à la recherche de vie collective, d’âme, qui joue entre ce qui est disponible à l’œil et ce qui se trouve en dessous. Son travail analyse la façon dont les humains se créent à travers les coopérations et les développements métropolitains.
En outre, Pascal Konan réfléchit aux vies intérieures et extérieures en utilisant la relation à l’espace comme source de la possession d’un lieu, où la route africaine sert d’analogie à un personnage en développement constant, où les cercles réels privés et publics ne sont pas vraiment cloisonnés en idées indépendantes et statiques.
Pascal Konan prône à travers ses œuvres l’activité individuelle pour concrétiser l’humanisme.
Marie-Roxane Tehoua
Née à Abidjan, Marie-Roxane Tehoua a commencé à s’intéresser aux supports plastiques dès son enfance et a découvert la terre comme support d’exposition. Puis le dessin et la peinture sont devenus ses modes d’expression privilégiés et lui ont permis de donner libre cours à son esprit créatif.
En tant que jeune diplômée en architecture d’intérieure, elle utilise le modelage de terre, ce qu’elle a apprise toute seule, pour réaliser des natures mortes. De même, elle cultive et apprend les méthodes de création picturale, la peinture à l’huile, l’acrylique et la photographie.
L’œuvre de Marie-Roxane Tehoua se nourrit de réalités vérifiables et contemporaines dans une réflexion persistante sur la vie humaine. Pour créer ses œuvres, elle se consacre à ce qu’elle aime le plus : laisser vibrer son inventivité, aiguiser son sens de la perception et entretenir son esprit critique. Elle utilise beaucoup le végétal pour parler des qualités humaines et le nu pour faire appel à la nature érotique, à la délicatesse, à l’authentique.
Yves Midahuen – MidY
Yves Magloire Ludovic Midahuen alias Midy est un pur produit du College of Arts, University of Science and Technology of Kumasi au Ghana.
Il trouve sa motivation dans l’existence quotidienne de l’homme et le lien qu’il tisse avec lui-même, avec ses semblables et avec sa circonstance actuelle. Un lien non-pertinent que MidY communique à travers des structures éthérées, des personnages traversant l’épreuve de la vie, des cordes entrelacées, des fenêtres s’ouvrant vers d’autres, autant d’inférences innombrables communiquant l’indécidable qui se cache derrière la vérité de ses tableaux.
Sa gamme pratiquement monochrome associe l’ocre et le bleu avec d’infinies subtilités, l’ocre étant l’ombre de l’Afrique et le bleu celle de la satisfaction. L’opportunité et une envie manifeste de réceptivité guidant les images véhiculées par ses œuvres. Les personnages font ressortir un ensemble d’expériences qui ne cesse de défier la société.
Mauricette Djengue
Mauricette Djengue est une artisane pluridisciplinaire autodidacte qui a un enthousiasme artistique depuis son enfance, une énergie à laquelle elle s’adonne en visitant des expositions, des ateliers et en devenant modèle photographique pour quelques artistes photographes béninois.
Le déclic pour entrer dans la pratique créative s’est manifesté lors du confinement où elle a tenté de dupliquer sur son propre visage des cosmétiques vus sur Instagram. C’est rapidement l’accomplissement auprès du public et des médias.
Un an après le début de cette reconnaissance de son travail sur le Body Painting, elle choisit de mettre son art sur la matière à travers différents procédés. Sa méthodologie philosophique et imaginative gère la condition humaine à travers des images de femmes, d’enfants, de divinités et de circonstances ordinaires de la vie quotidienne qui illustrent l’engagement envers l’éthique, les sociétés et la vie de l’Afrique. Dans ses œuvres, Mauricette Djengue propose des traitements électifs pour réparer les coups de la vie tout en appelant le monde à un véritable sentiment d’humanisme.
Punch Mak
Né à Brazzaville, Punch Mak y a installé son atelier où il développe sa méthode, marquée par l’utilisation de l’acrylique et, de temps en temps, de la peinture à l’huile.
Punch Mak apporte une incroyable attention à ses mises en scène, dans lesquelles les jeux de lumière jouent un rôle important. Il s’est adressé de manière surprenante à son pays lors des Jeux de la Francophonie à Abidjan en 2017, où il a introduit son idée « Source de Lumière », qui a également été montrée l’année suivante dans un solo show à l’Institut Français de Brazzaville.
Par la suite, Punch Mak a fait progresser son œuvre en présentant le chapitre 1 aux Ateliers Sahm de Brazzaville et ensuite à la Biennale de Dakar en 2018.
En mars 2020, il entre en résidence de création à la Fondation Blachère, coordonnant ainsi sa collection. En 2021, il participe à l’exposition collective du Centre d’art Montévidéo à Marseille, pour la saison Africa 2020.
Mounou Désiré Koffi
À peine sortie des Beaux-Arts, la scène mondiale lui ouvre ses portes. Mounou Désiré Koffi expose en Côte d’Ivoire, au Maroc, en Belgique, en France et en Suisse et fait quelques ventes, notamment à l’Hôtel Drouot à Paris, chez Piasa, Bonhams Londres et chez Artcurial Marrakech…
L’artiste est en passe de devenir l’une des principales figures de la peinture ivoirienne contemporaine.
Passionné de dessin depuis son plus jeune âge, son gagne-pain est attesté très tôt lorsqu’il remporte une compétition alors qu’il est encore à l’école primaire, son orientation scolaire est claire. Après un baccalauréat artistique, il obtient le meilleur résultat de son groupe et entre aux Beaux-Arts. Mounou Désiré Koffi fait un mariage heureux entre l’impressionnisme et l’art figuratif et atteste d’un style propre en repoussant les limites de la peinture avec une touche aussi séduisante qu’excentrique.
Sa méthodologie biologique sans faille n’en est pas moins élégante ; elle offre des reliefs uniques et un très beau regard sur les routes de Dakar ou la zone d’Adjamé à Abidjan.
Soraya Gharib
D’une jeunesse exceptionnelle, Soraya Gharib aime le dessin et les couleurs, assistante de dessin en architecture était son occupation à Dakar jusqu’en 2001, année à laquelle elle s’installe à Paris et s’enthousiasme pour la calligraphie arabe qu’elle répète dans les ateliers des Beaux-Arts de Paris.
Ce n’est qu’en 2012, qu’elle commence à travailler sur la peinture comme un intérêt secondaire, mais rapidement sa soif de peindre lui fait trouver une énergie extraordinaire couverte en elle depuis son enfance.
En tant qu’artiste autodidacte, elle n’est motivée par aucun peintre et s’aventure à goûter à un soupçon de tout et à se laisser émouvoir par ce qu’elle a envie de faire. Les variétés exotiques occupent une place fondamentale dans son travail, tout comme la lumière, qui invite à nous sublimer dans un air extraordinaire.
Soraya Gharib fait entrer dans l’univers du théorique où elle interprète l’éclat des teintes chaudes de l’Afrique sans âge : orange, rouge, jaune, les structures s’entrelacent dans une énergie vers la lumière ou l’opportunité.
Baba Diedhiou
Né en Casamance, au sud du Sénégal, El hadji Samba DIEDHIOU dit Baba DIEDHIOU est l’une des valeurs sûres de la photographie et de la vidéo au Sénégal et enseignant en conception visuelle et publicitaire à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Dakar.
Garanti d’une belle vocation de footballeur, le destin a choisi de toute façon une véritable collision automobile, il a trouvé, appris et commencé à communiquer ses pensées à travers la photographie ! Son objectif est d’abord disposé sur le football avant de changer ses plans et ses sujets. La sélection de ses sujets est une fixation sur l’âme, le rassemblement, sans oublier la magnificence…
Baba DIEDHIOU donne surtout à ses photos un aspect utilitaire et socialement utile puisqu’elles éclairent, interpellent, choquent, signifient et apportent l’admiration.
« AFRICA – LA RENAISSANCE EN MARCHE ! » une exposition collective à ne surtout pas rater au Centre Culturel Blaise Senghor de Dakar.